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Allah swt dit : Vont-ils Lui associer des divinités qui ne créent rien et qui elles-mêmes sont créées et qui ne peuvent pas les secourir ni se secourir elles-mêmes (S7 V191-192), ...Ceux que vous invoquez en dehors de Lui ne sont pas même maîtres de la pellicule d'un noyau de datte (S35 V13).
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Dans le sahih, on rapporte qu'Anas a dit : A la bataille d'Ouhoud, le Prophète sws fut blessé au visage et une de ses molaires se cassa. D'un air abattu, il s'exclama : Comment un peuple qui frappe son prophète peut-il réussir ? Dans l'instant qui suivit, ce verset fut révélé : Tu n'es pour rien dans l'affaire, soit qu'Il accepte leur repentance, soit qu'Il les châtie. Car ce sont bien des injustes ! (S3 V128)
On rapporte qu'Ibn 'Omar [qu'Allah swt l'agrée] avait une fois entendu le Prophète d'Allah sws dire, en relevant la tête après l'inclinaison (roukou') lors de la prière de l'aube : Qu'Allah entende celui qui Le glorifie; O Seigneur, à Toi appartient la louange. O Seigneur, que Ta malédiction soit sur un tel. Ce fut alors qu'Allah swt révéla le verset coranique : Tu n'es pour rien dans l'affaire (S3 V128). Selon un troisième récit, le Prophète sws avait maudit Safwan ibn Oummaya, Souhayl ibn Amar et al-Harith ibn Hicham, après qui le dit verset fut révélé.
Abou Hourayra [que Allah swt l'agrée] a rapporté que quand ce verset fut révélé : Et avertis ton clan le plus proche (S 26 V214), le Prophète d'Allah sws se leva et dit les mots suivants (ou à peu près ces mots) : O peuple de Qoraïch ! Sauvez vos propres âmes. Ma parenté avec vous ne compte pas aux yeux d'Allah. O Abbas ibn Abd al-Mouttalib, notre parenté ne vaut rien aux yeux d'Allah. O Saffiya, ma tante, notre parenté ne vaut rien aux yeux d'Allah. O Fatima, ma fille, demande-moi n'importe quelle part de mes biens je te la donnerai; mais en ce qui concerne ton salut, notre parenté ne compte pas.
Cheikh Mohammed Ibn 'Abd al-Wahhab |
